lundi 29 novembre 2010

La Niplette à l'essai



Il y a des seins de toutes sortes, des ronds, des en poire, des gros, des petits, des plats, des asymétriques... On parle moins des mamelons.

Pourtant, là aussi, la nature est prodigieusement diverse. Et contrairement à ce qu'on pense, tous les mamelons des femmes ne sont pas faits pour allaiter...


Car si l'on veut -tenter de- allaiter, le mamelon prend une importance capitale.

Un bout de sein « plat » (j'aurais dit rond au lieu de pointu), voire ombiliqué (qui se rétracte au lieu de se contracter), peut compliquer ou empêcher l'allaitement. Il y a bien sûr plusieurs degrés à cette difficulté. Et même esthétiquement, cela peut être assez gênant.

La correction chirurgicale existe, mais pour définitive qu'elle soit, elle interdit l'allaitement.

Sans rentrer dans les détails de mon anatomie, je suis concernée par ce petit défaut. Comme je ne sais pas encore si je veux allaiter, mais pour ne pas me priver de la possibilité, j'ai donc voulu trouver des solutions.

Ma sage-femme m'a indiqué qu'un simple massage à l'aide d'huile d'amande douce, un à deux mois avant la naissance, pouvait être utile.

J'ai pour ma part souhaité me rassurer en utilisant une Niplette, une sorte de pompe à mamelon.

nipletteLe mode d'emploi contenu dans l'emballage est assez bien fait, mais j'ai eu de la peine à en trouver un exemple sur Internet, or je crois que son usage peut vous faire opter pour son achat -ou non-.

Vous en avez une explication très détaillée ici : http://www.allaitement-jumeaux.com/espace-allaitement/seins/seins-tres-ombiliques.php


J'ai réussi à installer la mienne à la troisième tentative, ce qui est somme toute assez facile.

Mais après, il y a une sacrée contrainte : il faut garder la niplette le plus longtemps possible, c'est même recommandé « jour et nuit ».

Inutile de vous dire qu'il est impossible avec ça de porter un soutien-gorge, et qu'on peut oublier les t-shirts moulants et les sous-pulls -oui, la canule d'aspiration restant en place, il vous faudra faire preuve d'inventivité pour vous habiller, ou alors renoncer à la porter la journée.

Et, autre astuce, quand vous achetez une niplette, en tout cas de la marque Avent, elle est vendue à l'unité : il faut donc penser à votre deuxième sein... (bon, il faut que je retrouve ma carte bleue, là).


C'était mon moment de poésie maternelle...


lundi 15 novembre 2010

Puériculture et prix : la variation in situ


Toujours dans l'optique de comparer les prix en attendant bébé, je suis allée il y a plusieurs jours vérifier les prix en parapharmacie, à Compiègne, des produits d'une marque bio qui a mes faveurs. En comparaison de ceux relevés sur internet, dans un site extrêmement compétitif, ces prix étaient plus de 30 % supérieurs.

Au cours de cette "inspection", je m'étais munie de mon tableau, et j'ai pris note des tarifs dans le rayon... qu'une employée était en train de remplir. Je lui ai d'ailleurs demandé des renseignements sur la marque.

Sans préméditation, je suis retournée depuis sur place, et là, surprise ! les prix de la parapharmacie avaient diminué au point de n'être plus qu'à 5 à 10% du prix repéré sur la toile.

Trop chers encore pour rivaliser avec les premiers, d'autant que le port est offert sur ce site à partir d'un certain montant, néanmoins plus raisonnables et permettant au besoin de se dépanner si les stocks venaient à manquer...

Je ne pense pas qu'il y ait une relation immédiate de cause à effet entre ma venue et cette baisse de prix, dont je me réjouis ; cependant, cela m'enseigne qu'il convient d'être vigilant et exigeant au sujet des prix et qu'à mon avis, même sur la toile, cela reste négociable.


Je tiens à disposition des intéressés, par courriel, les coordonnées de la parapharmacie en ligne.



mercredi 3 novembre 2010

Puériculture : comparaison de prix

Billet garanti sans publicité ni sponsoring dedans (mais pas sans influençage, hein, est-on jamais objectif ?)



Future jeune maman primipare, en arrêt pour le bien de Miniboule, j'ai du temps. Beaucoup de temps.

Et comme j'en suis à 20 SA (pour les nullipares, 20 semaines d'aménorrhée, soit un peu plus de 4 mois de grossesse), je commence à m'intéresser à l'équipement pour accueillir bébé.


Et comme j'étais, comme les nullipares, presque totalement ignare sur ce en quoi consiste l'équipement idoine, je fais des découvertes.


La première, c'est que c'est proprement ruineux.

La deuxième, c'est que c'est proprement et scandaleusement ruineux.


Etant confrontée à deux traits complètement contradictoires de ma personnalité : le consumérisme et la panurgeophobie® , j'essaie de trouver des compromis entre les angoisses que je me paye (genre serai-je une bonne mère si je n'achète pas le meilleur des transats et sa farandole d'accessoires et de jeux), les névroses que la planète me flanque (genre si j'achète tout neuf, c'est quoi le bilan carbone ?), ma haine pour la tyrannie de la société de consommation (Genre Et dans les régions où ils n'ont pas Autour de Bébé à côté, ils font comment pour élever dignement leurs gosses ?) et les cheveux que mon financier s'arrache (style « Est-ce vraiment incontournable, chérie, d'acheter un mouche-bébé ? »).


J'ai bien essayé de chercher des conseils sur le net, je lis parfois des livres ou des magazines (pas souvent), je regarde régulièrement les Maternelles (mon côté Françoise), mais en dehors des conseils bateaux sur les trousseaux, je n'ai pas vraiment trouvé de billet qui me satisfasse, qui m'oriente utilement (je veux dire sur les bons modèles) ou même me déculpabilise. Et du côté des blogs, j'ai du mal à trouver des choses intéressantes.

Et le futur papa à qui je fais partager ma perplexité, la partage en effet.


Conclusion, je m'organise.

J'ai fait, donc, une liste des trucs TOTALEMENT indispensables qu'il faut ABSOLUMENT acheter (priorité 1), à savoir : des biberons, un stérilisateur, des vêtements, la literie, le meuble à langer, la poussette avec siège auto adaptable, une baignoire (Shantala, parce qu'il paraît que l'eau reste chaude plus longtemps...) et tous les consommables (liniment, couches, lait en poudre...)... le tout le plus possible en version Respect de la planète, mon côté biobio oblige.

En priorité 2, d'autres vêtements, un lit pliant (parce que bon, il faudra bien honorer les grands-parents !), des bricoles d'hygiène.

En priorité 3, un fauteuil (pour nourrir bébé sans descendre les escaliers toutes les nuits), un seau à couches (si jamais, non, vraiment, spapossib, mon ptikeur, tes couches dans notre poubelle familiale, ça sent trop la bergerie en fin d'hiver) et de quoi nettoyer la super peau d'agneau que quelqu'un va forcément choisir d'acheter dans la liste de cadeaux de naissance.

(Bah oui, si vous ne voyez pas de joujoux ni de doudous dans la liste, c'est normal, c'est qu'il y a une liste de cadeaux de naissance sur une feuille à part dans le tableau).


Et puis j'ai eu l'audace d'aller comparer les prix du neuf de tous ces choix-là sur des sites marchands et là... oh surprise, les différences de prix oscillent entre 10 et 15 % d'un site à l'autre, pas spécialement en faveur de l'un plutôt que de l'autre : chacun choisit où il fait sa marge.

Je précise que je suis allée dans les magasins de la vraie vi(ll)e, et là, c'est carrément ODIEUX. Le seau à couches (priorité 3, je rappelle), est à 40 € chez Bébéland, 30 € chez Carrefour, alors que je l'ai trouvé à moins de 20 € sur BabyWalz.

Pareil pour les produits de toilette : 15% plus cher à la parapharmacie de Carrefour que sur Naocia (sur la marque de mon choix, je veux dire).


Enfin, pour satisfaire à la fois mon côté biobio et le Grand Financier, j'ai prolongé mon tableau de colonnes pour, tout d'abord, tenir compte des cadeaux et prêts des copains qui nous ont devancés sur le cahotique chemin de la parentalité, et acheter en occasion ce qui peut l'être, genre les trucs encombrants dont les parents se débarrassent volontiers et pour des sommes assez modiques. Et là, j'ai diminué le budget total d'un tiers (sans chercher très loin, hein).


Bon, pour l'instant, il est un peu tôt, sans aucun recul sur les différents items de ma liste, mais je ne désespère pas de coincer ma maman (la future Manou) pendant quelques heures pour biffer, remplacer ou ajouter quelques trucs... et quand j'aurai assez grandi, je ferai des billets ici pour partager mon expérience consternante ou consternée de consommatrice frénétique et écoeurée.


PS : je ne mets pas de liens hormis pour la photo dans ce billet, mais je me tiens à votre disposition par courriel pour plus amples renseignements...