vendredi 12 juin 2009

La bique et le roquet

Pendant que la course cycliste bat son plein dans ma rue, je me rappelle quelle bique j'étais en sport, en général, et en sport co en particulier.
Sauf au volley-ball.

Au volley, j'étais imparable au service. Un coup de poignet un rien lifté, et une balle à la cuillère impossible à rattraper. Et quand les adversaires, d'aventure, la rattrapaient, ils n'arrivaient jamais à dépasser le filet.
Dix points comme ça défilaient.
Et puis les co-équipiers me félicitaient, et c'était terminé.

J'ai un ego à flinguer.
A chaque fois je me méfiais de ce moment-là, mais à chaque fois je ratais le service suivant, ou celui d'après.

Bah, "mon pote", ça n'a pas changé avec l'age. Et pourtant je me méfie encore plus de moi-meme. Rien à faire, je suis singulièrement vaniteuse.
Et dès qu'on me brosse dans le sens du poil, ça ne manque pas : je rate le service.

Il va falloir que je trouve une attitude réflexe, le genre d'anerie que les psys comportementaux t'apprennent pour traverser les moments difficiles.

Oué.

Des suggestions ?

1 commentaire:

  1. pas certaine d'avoir compris: tu veux faire taire l ego vaniteux ou ne plus rater le service suivant ( en gros tu ne veux plus douter de rien: fais saint cyr c'est imparable )

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A vous les crayons...