jeudi 2 mars 2017

Stand by

C'est bizarre, la télé. Ça forme comme une spirale, au début, et puis l'on se retrouve bras et jambes coupés, un peu comme lorsque l'on rêve, et l'on subit le mouvement sans le faire.
Là, dans cette attente de l'instant, la nuit égrène ses heures sur l'écran qui scintille.

Cela m'avait toujours paru éphémère, une sorte de meuble en partance, et les seules agitations du monde comme compagnon de voyage.

Les nouvelles, les réclames, un film, ou deux, de ceux qu'on regarde enfoncé dans un siège lorsqu'il pleut, au milieu d'autres rescapés, un cornet de pop-corn en main.

Une illusion d'optique.

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A vous les crayons...