Dans cette étuve fourbe et douceâtre
L'océan se taisait
Le long des bancs de sable
Se terraient
Les poissons amers
A demi assoupie,
La surface frémit
A remous si ténus
Qu'on les perçoit à peine
Implacable,
Chape immense et vierge de toute
splendeur,
La vague sans annonce déroule son
poids invisible
Au fond
Les grains s'évadent
Les sons s'élargissent
Et toi, debout, bien droit, immobile et
certain,
Tu bouges, soudain tu n'es plus là,
perdu corps, et âme
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A vous les crayons...